ACTU
                                            ALITES

 

Le Ministre de l'Intégration
Africaine et des Nigériens de l'Extérieur
rencontre les Opérateurs Economiques

Le Lundi 02 juin 2008 s'est tenue dans la salle de conférence de la Chambre de Commerce, d'Agriculture, d'Industrie et d'Artisanat du Niger (CCAIAN), une Réunion entre le Ministre de l'Intégration africaine et des Nigériens de l'extérieur accompagné de ses plus proches collaborateurs, et les opérateurs économiques.

Dans son mot de bienvenue, le Président de la CCAIAN, M. IDDI ANGO Ibrahim, s'est déclaré honorer d'accueillir le Ministre, qu'il remercie vivement au nom du secteur privé. Il a ensuite souligné l'importance que les opérateurs économiques accordent aux questions de l'intégration, mais aussi les inquiétudes que leur suscitent les Accords de Partenariat Economique (APE) dans la situation actuelle de nos Economies ; Enfin a-t-il dit, cette visite du Ministre chargé de l'Intégration vient à point nommé car les opérateurs économiques ont beaucoup à dire sur la traversée des frontières qui constitue aujourd'hui une véritable course d'obstacles.

En prenant la parole, le Ministre s'est réjoui de la présence massive des opérateurs économiques à cette première rencontre, début d'une série d'actions inscrites à son Agenda.
Il a ensuite présenté ses sincères félicitations à M. IDDI ANGO Ibrahim qui vient d'être reconduit à l'unanimité Président de la Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA, avant de préciser que cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'une large concertation qu'il entend avoir avec tous les acteurs impliqués dans le processus irréver-sible de l'intégration.

Déjà, à l'occasion de la célébration de la date anniversaire de la création de la CEDEAO, le 28 mai 2008, le Ministre avait annoncé sa ferme détermination à trouver une solution consensuelle aux multiples entraves non tarifaires qui portent un grave préjudice à la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace communautaire.
En effet, les différents obstacles et tracasseries le long des axes routiers ouest africains et aux frontières des Etats membres, auxquels sont quotidiennement confrontés les citoyens de la CEDEAO, laissent percevoir l'intégration comme un " discours politique " plus qu'une voie salvatrice d'échanges de biens, de services et de solidarité pour le développement économique et social de la communauté.

Pour remédier donc à cette situation, le Ministre entend mener une campagne de sensibilisation et de vulgarisation des actes pris en vue d'assurer la libre circulation des personnes et des biens. Il s'agit également à travers cette campagne de sensibilisation, d'information et de formation, de faire découvrir aux citoyens nigériens les multiples opportunités que l'intégration leur offre.

Enfin, le Ministre a conclu en disant que la construction de l'intégration régionale et continentale, sources de croissance et de développement accéléré de nos Etats, exige de chaque structure, de chaque citoyen, plus d'engagement, de créativité et d'initiatives pour assurer une conquête du marché par l'offre de produits et de services compétitifs. A cet égard, il attend de la réunion, des propositions concrètes pour faire de cette rencontre le socle d'une réflexion sur l'intégration en général, et sur la libre circulation des personnes et des biens en particulier.

A l'ouverture des débats la parole a été donnée à M. Moussa Sidi Mohamed, Vice Président de la CCAIAN pour relater les difficultés que vivent les opérateurs économiques nigériens sur les principaux corridors qu'ils empruntent. Elle fut ensuite donnée à d'autres intervenants qui, de manière générale, ont évoqué des questions relatives aux Industries, aux postes de contrôle et à l'énergie.

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Entretien entre le Secrétaire Général de la CCAIAN et le Consul de la République
Tchèque au Niger

Le Secrétaire Général de la Chambre de Commerce, d'Agriculture, d'Industrie et d'Artisanat du Niger (CCAIAN), Monsieur Chaibou Laouali a reçu, le mardi 27 mai 2008, le Consul de la République Tchèque au Niger.

Le but de cette visite est de faire part à la CCAIAN des possibilités de collaboration en vue de développer les relations de partenariat entre les opérateurs économiques nigériens et tchèques.

Après avoir remercié le Secrétaire Général de la CCAIAN pour avoir accepté de le recevoir, le Consul a exposé à Monsieur Chaibou Laouali les diverses opportunités que peuvent saisir les opérateurs économiques nigériens en République Tchèque notamment dans les domaines de la sidérurgie, de la construction métallique et du transport.

Il a ensuite demandé à la CCAIAN d'effectuer une mission composée d'hommes d'affaires nigériens en République Tchèque, un pays compétitif et bénéficiant d'infrastruc-tures développées afin de jeter les bases d'un partenariat dynamique et durable entre les deux pays.

Le Secrétaire Général de la CCAIAN a, pour sa part, précisé que les potentialités et les opportunités dont recèlent les deux pays sont autant d'atouts qu'il faille prendre en compte dans la consolidation des liens fraternels existants entre les deux pays et dans la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement.

Il a également mis l'accent sur les nombreuses potentialités dont dispose le Niger surtout dans le domaine minier et qui sont susceptibles d'intéresser les opérateurs tchèques.

Il a en outre indiqué que cette approche de partenariat évoquée par le Consul procède de la nécessité de nouer de fructueuses relations de coopération et d'échanges entre le Niger et la République Tchèque, seul pays de la zone à disposer d'une représentation au Niger.

A sa requête d'effectuer une mission en République Tchèque, le Secrétaire Général de la CCAIAN a affirmé sa disponibilité à développer des relations de partenariat avec la République Tchèque et a promis d'examiner cette possibilité dans les prochains jours en vue de concrétiser ce partenariat.

Entièrement satisfait de cet entretien, le Consul, qui va bientôt effectuer une mission en République Tchèque, a tenu à remercier le Secrétaire Général de la CCAIAN pour sa disponibilité et sa bonne compréhension tout en souhaitant le revoir pour une autre séance de travail dès son retour au Niger.

L'entretien a eu lieu en présence du Chef de Département Accueil, Information et Formalités des Entreprises.

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Entretien entre le Secrétaire Général de la CCAIAN et le Directeur Général
de l'Hôtel Gaweye

Le Secrétaire Général de la Chambre de Commerce, d'Agriculture, d'Industrie et d'Artisanat du Niger (CCAIAN), Monsieur Chaibou Laouali a reçu, le mercredi 28 mai 2008, Monsieur Lawali Issoufou, Directeur Général par intérim de l'hôtel Gaweye.
L'objet de cette visite de courtoisie est d'informer le Secrétaire Général de la CCAIAN sur les nouveaux services promotionnels que l'Hôtel Gaweye a mis en place pour mieux attirer la clientèle nationale et internationale.

Pour le Directeur Général par intérim de l'hôtel Gaweye, ce sont des services compétitifs qui sont susceptibles de permettre à un plus grand nombre de visiteurs de fréquenter aisément l'Hôtel Gaweye.

Il s'agit des tarifs qui sont nettement en déça des prix officiels régulièrement pratiqués à savoir 50.000F/CFA la chambre y compris le petit déjeuner, des tarifs CCAIAN pour les visiteurs recommandés par la Chambre de Commerce et des tarifs week-end accordant 50% de réduction sur les prix réels. Ces tarifs week-end sont proposés afin de permettre à la clientèle nigérienne de passer leur week-end à l'hôtel Gaweye.
Après avoir remercié le Directeur Général par intérim de l'hôtel Gaweye, le Secrétaire Général de la CCAIAN s'est réjoui des nouvelles propositions en vue de préserver l'hôtel Gaweye qui est un patrimoine national.

Il a ensuite demandé à Monsieur Lawali Issoufou d'approcher le Ministère du Tourisme pour l'organisation d'une journée de réflexion sur " comment rendre accueillant le Niger " et qu'il y ait un système de suivi des conférences régionales afin que certaines d'entre elles se tiennent dans notre pays. Ce qui permettra de relancer les activités touristiques et hôtelières dans notre pays.
En conclusion, le Secrétaire Général de la CCAIAN a réaffirmé sa disponibilité à appuyer l'hôtel Gaweye dans sa nouvelle démarche afin qu'il soit plus compétitif et rentable.

L'entretien a eu lieu en présence du Chef de Département Accueil, Information et Formalités des Entreprises.

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La Secrétaire Générale Adjointe reçoit une équipe de Consultants Sénégalais

Le mercredi 21 mai 2008, la Secrétaire Générale Adjointe de la CCAIAN, Madame Maigana Fatima Souna, a reçu une équipe de consultants sénégalais conduite par Mme Oumy Ndiaye SARR, Chef de la Division des synthèses conjoncturelles au Ministère sénégalais de l'Economie et des Finances.

La rencontre s'inscrit dans le cadre de la réalisation d'une Etude comparative du niveau des prix entre le Sénégal et certains pays de l'UEMOA ; il a en effet été observé dans ce pays, un taux d'inflation de 6% supérieur à la moyenne de l'Union, ce qui a entraîné des remous partout, malgré les mesures prises pour atténuer l'inflation.

Après s'être entretenue avec les Administrations concernées par les questions de prix, il a paru nécessaire à la mission de consulter la Chambre de Commerce qui représente les Opérateurs économiques pour recueillir son avis par rapport à la situation qui prévaut et aux mesures prises par les pouvoirs publics.

En prenant la parole, la Secrétaire Générale Adjointe a souligné que la flambée des prix est un fléau qui frappe le monde entier et que des pays pauvres comme le Niger vivent durement.
C'est très tôt que les Autorités nigériennes ont pris des mesures tendant à alléger les souffrances de la population ; d'abord, en stabilisant les prix des Hydrocarbures, ensuite en suspendant sur une période de 3 mois les droits d'entrée perçus sur certaines céréales, en particulier le Riz. Cela fait suite aux différentes consultations qu'il y a eu entre son Excellence le Premier Ministre et les professionnels de l'Import-export lesquels ont respecté les termes de la convention qui a été signée.
La question qui se pose à présent est de savoir si les opérateurs économiques pourront continuer à respecter les prix convenus (même si la suspension de la perception des droits d'entrée a été rallongée) quand on sait que la tonne de riz sur le marché mondial avoisine actuellement 950 Euros contre 400 Euros au moment de la signature de la convention.

Plusieurs facteurs pourraient expliquer l'absence de remous au Niger par rapport à la vie chère :

- l'impact des mouvements sociaux conduits par les Organisations de la société civile en 2005 et qui se traduit par l'attention particulière que le Gouvernement accorde depuis, à la question des prix : témoin, la création d'un Ministère de la Compétitivité nationale et de la lutte contre la vie chère ;
- l'existence d'un cadre de concer-tation et de suivi, secteur public-secteur privé ;
- la mise en place d'un système d'information sur les marchés qui diffuse régulièrement les prix des produits dans toutes les régions du pays ;
- la transparence par la divulgation des structures de prix ; C'est une démarche adoptée par le Niger, et qui a l'avantage de situer le problème dès qu'il y a une hausse ; cette façon de faire permet de prévenir les crises. Exemple : prix du pain, prix de l'essence à la pompe.

A la fin de la rencontre, la mission a remercié Mme Maigana Fatima de sa disponibilité et s'est déclarée entièrement satisfaite de l'entretien qu'elle a eu à la Chambre de Commerce.

Notons que cet entretien s'est déroulé en présence du Directeur du Centre de Promotion des Investissements, du Chef du Département Promotion des Echanges et du Chargé de Communication à la CCAIAN.

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Réélection de Mr IDDI ANGO IBRAHIM,
Président de la Chambre Consulaire
Régionale de l'UEMOA

Du 07 au 09 mai 2008 s'est tenue à Lomé au Togo la 8ème Assemblée Générale de la Chambre Consulaire Régionale de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

La Chambre Consulaire Régionale, organe consultatif créé par le Traité de l'UEMOA est chargée de réaliser l'implication effective du secteur privé dans le processus d'intégration sous régionale.

C'est le lieu privilégié de dialogue entre l'UEMOA et les principaux opérateurs économiques de la Sous Région, notamment par:

- la participation à la réflexion sur le processus d'intégration et à la mise en oeuvre des réformes arrêtées par les Organes compétents de l'Union ;
- la promotion des échanges commerciaux et des investissements dans l'Union ;
- l'appui technique aux Chambres Consulaires nationales et à ses autres membres.

Depuis sa création, l'Institution a connu trois mandats successifs à compter de 1998 ; mais c'est véritablement à partir de 2005 sous l'impulsion de Mr IDDI ANGO IBRAHIM que cet organe a acquis la notoriété et une certaine visibilité.
Le Rapport d'Activités présenté par le Bureau sortant au cours de cette Assemblée Générale est éloquent et révélateur du travail titanesque accompli. Il est basé sur l'exécution séquentielle pendant trois ans, d'un ambitieux programme d'activités pluriannuel cohérent et pertinent sur cinq ans (2005-2010) défini dès le départ ; L'objectif de ce programme étant de donner image et crédit à cette Institution.
Plusieurs réalisations à son actif, ainsi qu'une crédibilité confirmée aux yeux de tous les partenaires, en particulier les partenaires au développement.
Au regard d'un bilan aussi remar-quable, les délégations ivoirienne, burkinabé, béninoise, sénégalaise et togolaise ont, de façon spontanée, présenté la candidature de Mr IDDI ANGO IBRAHIM au poste de Président de la CCR pour un 2ème mandat ; la délégation du Niger n'a fait que confirmer et se féliciter du soutien de ses consœurs.
Le vote s'est déroulé au Bulletin secret, où les 54 membres présents à l'Assemblée Générale ont, dans leur ensemble, renouvelé leur confiance au Président de la Chambre de Commerce, d'Agriculture, d'Industrie et d'Artisanat du Niger (CCAIAN) Mr IDDI ANGO IBRAHIM, en le réélisant Président de la Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA pour un nouveau mandat de trois (3) ans.
Cette désignation honore à plus d'un titre le secteur privé nigérien et constitue un motif de fierté nationale.
Les membres consulaires réunis le vendredi 16 mai 2008 dans la salle de conférence de la CCAIAN ont adressé leurs félicitations au Président IDDI ANGO IBRAHIM et réitéré leur reconnaissance à l'endroit de toutes les Chambres Consulaires de l'Union, pour la marque de confiance et leur soutien.

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Rencontre du Secrétaire Général de la CCAIAN avec Mr Thierry Pichot, Chef de mission Harmonisation BIC/IS - UEMOA

Le Secrétaire Général de la Chambre de Commerce Mr Chaibou Laouali a recu Mr Thierry Pichot, Chef de mission Harmonisation BIC/IS à l'UEMOA, le vendredi 16 Mai 2008.

La mission du consultant s'inscrivait dans le cadre d'une étude en cours au sein des pays membres de l'UEMOA, en vue de la réduction et de l'harmonisation du taux d'imposition des bénéfices des Sociétés ; pour cela, le consultant devra :

-faire une proposition qui aboutirait à une fourchette rapprochée de 20 à 25% dans tous les pays membres de l'Union, avec une étude d'impact sur les budgets ;
-proposer une date d'entrée en vigueur de la Directive ; cela dépendra sans doute de la période d'adaptation des Etats, des mesures d'aménagement et d'accompagnement prévues ;
-faire, accessoirement, une petite étude d'impact par rapport à la mise en œuvre des APE.

En prenant la parole, le Secrétaire Général, après avoir salué cette initiative qui cadre parfaitement avec les préoccupations de la CCAIAN et des entreprises nigériennes, a ajouté que des propositions ont déjà été faites au Gouvernement afin que le taux actuel de l'IBIC qui est à 35% soit ramené à 30%. Avec la mise en œuvre des APE, et pour le besoin de compétitivité de nos entreprises, l'Etat doit en effet nécessairement jouer sur la fiscalité intérieure ; Mr Chaibou Laouali craint cependant que cette tendance favorable ne soit remise en cause par le problème de réinvestissement au niveau des Unités industrielles et l'importance des gains enregistrés dans le secteur de la téléphonie.

L'entretien a ensuite été orienté sur ce que le Niger, pays le plus défavorisé de l'Union par la faiblesse de son tissu économique, la faiblesse de ses exportations, l'importance de ses droits de porte, pourra gagner de tout ce processus ; peut-être de façon indirecte dans le cadre de la CEDEAO et de l'UEMOA à travers le mécanisme de compensation ou de répartition pour soutenir les Etats désavantagés ?

Pour cela, il faudra alors une vraie politique d'aménagement au sein de ces Unions et beaucoup de volonté politique.

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Les Femmes et l'Economie

Les femmes sont loin d'avoir les mêmes chances que les hommes d'accéder au pouvoir et d'agir sur les structures économiques. Presque partout dans le monde, les femmes ne participent pas, ou participent peu, à la prise des décisions économiques. Elles ne sont pratiquement pas représentées dans les instances de formulation des politiques économiques, financières, monétaires et commerciales et de détermination des régimes fiscaux et salariaux. Or, comme ce sont souvent ces politiques et ces régimes qui définissent le cadre dans lequel les agents économiques, hommes ou femmes, prennent leurs décisions, notamment concernant le partage de leur temps entre activités rémunérées et non rémunérées, leur évolution a une incidence directe et concrète sur l'accès des hommes et des femmes aux ressources économiques, sur leur pouvoir économique et donc sur leur degré d'égalité, aux niveaux personnel et familial, et au niveau de la société dans son ensemble.
Dans de nombreuses régions, les activités rémunérées des femmes ont sensiblement augmenté dans le secteur structuré comme dans le secteur informel et elles ont évolué au cours de la dernière décennie. Tout en continuant à travailler dans l'agriculture et la pêche, les femmes sont de plus en plus actives dans les micro-entreprises et les petites et moyennes entreprises et, dans certaines régions, elles ont accentué leur prédominance dans le secteur informel en expansion. En raison notamment de la difficile conjoncture économique et du fait qu'elles n'ont aucun pouvoir de négociation, à cause de l'inégalité entre les sexes, de nombreuses femmes ont été contraintes d'accepter une faible rémunération et de mauvaises conditions de travail, devenant ainsi des recrues de prédilection. D'un autre coté, il arrive de plus en plus souvent qu'elles travaillent par choix, lorsqu'elles ont pris conscience de leurs droits et se sont mises à exiger qu'ils soient respectés. Certaines ont réussi à faire carrière et à obtenir une rémunération plus élevée et de meilleures conditions de travail. Les femmes ont cependant été particulièrement touchées par la crise économique et par les restructurations qui ont modifié la nature du travail et dans certains cas, entraîné des pertes d'emplois, même parmi les cadres et les travailleuses qualifiées. En outre, nombre d'entre elles sont entrées dans le secteur informel, faute d'autres débouchés. Les institutions multilatérales n'associent encore guère les femmes à l'élaboration des programmes d'ajustement structurel, de prêts et de subventions, ni à la détermination, en coopération avec les gouvernements, de leurs objectifs, et elles tiennent encore trop peu compte des sexospécificités.
Les pratiques discriminatoires dans l'enseignement, la formation, l'embauche et les rémunérations, la promotion et la mobilité horizontale, la rigidité des conditions de travail, le manque d'accès aux ressources productives et le partage inégal des responsabilités familiales, conjugués au manque de services tels que les garderies d'enfants continuent de limiter les possibilités d'emploi et la mobilité des femmes ainsi que leurs perspectives économiques et professionnelles et sont pour elles des sources de stress. De plus, des préjugés entravent leur participation à la formulation des politiques économiques et, dans certaines régions, restreignent l'accès des femmes et des filles aux études et à la formation économiques.
La part des femmes dans la population active continue de s'élever et, presque partout, les femmes travaillent davantage en dehors de chez elles. Mais les travaux non rémunérés qu'elles assument, qu'il s'agisse de tâches ménagères ou de travaux d'intérêt général, n'ont pas diminué pour autant. Dans la plupart des ménages, le revenu des femmes est devenu un apport indispensable. Dans certaines régions, on a constaté que de plus en plus de femmes créaient leur propre entreprise ou se lançaient dans des activités autonomes, en particulier dans le secteur informel. Dans de nombreux pays, les femmes constituent la majorité des travailleurs ayant un régime de travail non traditionnel, travail temporaire ou occasionnel, temps partiels multiples, sous-traitance ou travail à domicile.
Les travailleuses migrantes, notamment les employées de maison, contribuent à l'économie de leur pays d'origine par des transferts de fonds et à celle de leur pays d'accueil par leur travail. Dans de nombreux pays d'accueil, toutefois, les migrantes sont plus exposées au chômage que les migrants de sexe masculin ou que les travailleurs non migrants des deux sexes.
L'analyse des contributions respectives des hommes et des femmes à l'économie étant peu développée, les institutions, telles que les marchés financiers et les institutions financières, les marchés du travail, les écoles et facultés d'économie, les services économiques et sociaux, les régimes fiscaux et de sécurité sociale, ainsi que les familles et les ménages, méconnaissent trop souvent les contributions et les préoccupations des femmes. Il s'ensuit que beaucoup de politiques et programmes contribuent peut-être encore à perpétuer les inégalités entre les hommes et les femmes. En revanche, là où des progrès ont été réalisés dans l'intégration de la problématique hommes-femmes, les programmes et les politiques ont généralement gagné en efficacité.
Bien que de nombreuses femmes aient réussi à progresser dans les institutions économiques, le parcours de la majorité d'entre elles, et notamment de celles qui ont à faire face à des obstacles supplémentaires, est entravé par la persistance des barrières qui les empêchent d'acquérir leur autonomie économique et de gagner durablement de quoi vivre et faire vivre deux dont elles ont la charge. Les femmes exercent des activités, qu'elles mènent souvent de front, dans de nombreux secteurs de l'économie, allant des emplois salariés aux activités du secteur parallèle et à l'agriculture et la pêche de subsistance. Mais les obstacles juridiques et les coutumes qui les empêchent d'accéder à la terre, aux ressources naturelles, au capital, au crédit, à la technique et aux autres moyens de production, ainsi que les écarts de salaires, freinent leur progrès économique. Les femmes contribuent au développement non seulement par leur travail rémunéré, mais aussi par de nombreux travaux non rémunérés. D'une part, elles participent à la production de biens et de services pour le marché et l'autoconsommation, que ce soit dans l'agriculture, la production alimentaire ou les entreprises familiales. Bien qu'il soit pris en considération dans le Système de Comptabilité Nationale de l'ONU, et donc dans les normes internationales applicables aux statistiques du travail, ce travail non rémunéré, en particulier dans l'agriculture, est souvent sous-évalué et incomplètement enregistré. D'autre part, les femmes continuent d'exécuter la grande majorité des tâches ménagères et des travaux d'intérêt général ; notamment en s'occupant des enfants et des personnes âgées, en préparant les repas de la famille, en protégeant l'environnement et en apportant une aide bénévole aux personnes et aux groupes vulnérables et défavorisés. La valeur de travail n'est souvent ni chiffrée ni incluse dans la comptabilité nationale. Ainsi, la contribution des femmes au développement est-elle gravement sous-évaluée et méconnue par la société. En mettant les pleins feux sur la nature, l'importance et la portée de ce travail non rémunéré, on pourra mieux répartir les responsabilités.
Si la mondialisation de l'économie a ouvert de nouvelles possibilités d'emploi aux femmes, d'autres tendances ont exacerbé les inégalités entre les sexes. D'un autre coté, la mondialisation, et notamment l'intégration économique, peut créer des pressions favorisant un ajustement de l'emploi des femmes et la recherche de nouvelles sources d'emploi au fur et à mesure que se modifie la structure des échanges. Il faudrait analyser plus à fond les effets de la mondialisation sur la condition économique des femmes.
Tout cela se traduit par des salaires bas, des normes insuffisantes ou inexistantes, de mauvaises conditions de travail, en particulier en ce qui concerne la protection de la santé et la sécurité des travailleuses, de faibles qualifications, la précarité de l'emploi et l'absence de sécurité sociale, dans le secteur structuré comme dans le secteur informel. Dans de nombreux pays et secteurs, le problème du chômage des femmes est de plus en plus grave. Les jeunes travailleuses du secteur informel et du secteur rural et les travailleuses migrantes demeurent moins protégées que le reste de la population active par le code du travail et les lois relatives à l'immigration. Les possibilités d'emploi des femmes, notamment celles des femmes chefs de famille qui ont de jeunes enfants, sont limitées par des conditions de travail rigides et par la mauvaise répartition des responsabilités familiales entre les femmes, les hommes et la société.
Dans les pays qui connaissent de profondes transformations politiques, économiques et sociales, les femmes, si leurs compétences étaient mieux utilisées, pourraient apporter une contribution majeure à l'économie de leurs pays. Il faudrait développer et renforcer cette contribution et donner aux femmes les moyens de mieux réaliser leur potentiel.
La détérioration de l'emploi dans le secteur privé et les réductions d'effectifs opérées dans les services publics et dans la fonction publique ont touché les femmes de façon disproportionnée. Dans certains pays, les femmes doivent assumer des activités non rémunérées supplémen-taires, par exemple, elles soignent les enfants, les malades et les personnes âgées, pour compenser la baisse du revenu du ménage, notamment en l'absence de services publics. Bien souvent, les stratégies de création d'emplois ne font pas une place suffisante aux activités et aux secteurs où les femmes prédominent, et ne favorisent pas réellement l'accès des femmes aux activités et aux secteurs traditionnellement masculins.
Nombre de femmes qui occupent des emplois rémunérés doivent faire face à des obstacles qui les empêchent de réaliser pleinement leur potentiel. En effet, s'il y a de plus en plus de femmes dans ces postes subalternes, leurs chances de promotion sont souvent réduites du fait d'attitudes discriminatoires. Par ailleurs, le harcèlement sexuel, qui insulte leur dignité, empêche les femmes d'apporter une contribution à la mesure de leurs compétences. Enfin, l'absence d'aménagements permettant de concilier travail et famille, et notamment de garderies adéquates et abordables et la rigidité des horaires, est un autre facteur qui empêche les femmes de réaliser pleinement leur potentiel.
Dans le secteur privé, notamment dans les entreprises transnationales et nationales, les femmes sont le plus souvent absentes des postes d'administration et de direction, ce qui dénote une discrimination dans l'embauche et les promotions. Ces mauvaises conditions de travail et le nombre limité des offres d'emploi ont conduit de nombreuses femmes à rechercher d'autres options. C'est pourquoi de plus en plus de femmes ont un travail indépendant ou sont devenues propriétaires ou gestionnaires de micro, petites et moyennes entreprises. Dans de nombreux pays, le développement du secteur parallèle et l'augmentation du nombre d'entreprises autonomes et autogérées sont imputables pour une grande part aux femmes dont les activités, fondées sur la collaboration, l'effort personnel et les traditions, ainsi que les entreprises de production et de commercialisation, constituent une précieuse ressource économique. Lorsqu'elles ont accès au capital, au crédit et aux autres ressources, à la technologie et à la formation, les femmes sont capables de contribuer à la production, au commerce et au revenu, et donc au développement durable.
La persistance des inégalités, alors même que des progrès sont réalisés, montre bien la nécessité de repenser les politiques de l'emploi pour y intégrer la problématique hommes-femmes et faire ressortir un plus large éventail de possibilités ainsi que pour éliminer toute partialité au détriment des femmes dans l'organisation du travail et de l'emploi. Pour réaliser pleinement l'égalité économique entre les sexes, il faut s'employer activement à faire reconnaître et apprécier impartialement le poids du travail, de l'expérience et des connaissances des hommes et des femmes dans la société.

Pour favoriser l'indépendance économique des femmes et la réalisation de leur potentiel, les gouvernements et les autres acteurs devraient encourager l'adoption de mesures énergiques et visibles visant à assurer la prise en compte de la problématique hommes-femmes dans toutes les politiques et tous les programmes afin d'en analyser les conséquences sur les femmes et les hommes avant toute décision.

Source : Nations Unies - Rapport de la Quatrième Conférence Mondiale sur les Femmes, (Beijing, 4-15 septembre 1995)

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Appui de la CCAIAN à l'Entreprenariat Féminin

Consciente du rôle et de l'importance de la femme dans l'économie nationale en général et dans les activités génératrices de revenus en particulier, la Chambre de Commerce, d'Agriculture, d'Industrie et d'Artisanat du Niger (CCAIAN) s'est de tout temps intéressée à la femme entrepreneure à travers les nombreuses actions qu'elle a mené dans le cadre de la promotion de la femme entrepreneure.
C'est ainsi que pour renforcer ces actions en direction de l'entrepre-neuriat féminin, que la Cellule d'Appui à l'Entrepreneuriat féminin a été créée par décision n°00013 du 18 Août 2000 du Président de la Chambre de Commerce.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il importe de préciser que cette cellule a pour mission d'apporter tout l'appui nécessaire au développement de l'entrepreneuriat féminin à travers l'accueil et le conseil des promoteurs et chefs d'entreprises, la formation, l'assistance, la recherche de financement et l'organisation des femmes commerçantes. En un mot, il s'agit de promouvoir l'entrepreneuriat féminin et d'assister les femmes opératrices économiques afin qu'elles améliorent la rentabilité, la viabilité et la durabilité de leur entreprise.

Dans le domaine de l'information et de la sensibilisation, les femmes opératrices économiques ont été nombreuses à être informées sur la tenue de certaines manifestations commerciales nationales et internationales.

S'agissant de la formation, de 2001 à 2005 plus de 5 000 femmes ont été formées sans compter les 18 femmes animatrices qui ont également été formées en entrepreneuriat féminin grâce à l'appui de nos partenaires techniques et financiers.

Les thèmes développés au cours de ces différentes séances de formation ont porté sur :

- l'idée d'entreprise ;
- la connaissance de son potentiel entrepreneurial ;
- créer et développer son entreprise ;
- comment vendre mon produit ;
- bien m'approvisionner ;
- comment tenir ma comptabilité ;
- le calcul des coûts.

En ce qui concerne la promotion des professionnels et des produits, la Chambre de Commerce a déployé d'intenses efforts dans l'organisation ou la participation des femmes opératrices économiques à des manifestations commerciales en terme de foires, expositions et salons au plan national : par exemple le salon des structures d'appui, la 1ère et la 2ème édition du SAFEM et au plan international.

Il y a également les voyages d'études à l'étranger organisées par la Chambre de Commerce dont ont bénéficié plusieurs femmes opératrices écono-miques.

L'assistance et l'appui de la Chambre de Commerce à ces femmes ont permis à ces dernières de promouvoir leurs produits à l'intérieur et à l'extérieur et de nouer de véritables relations de partenariat avec leurs homologues étrangères.

En matière de financement, la Cellule a, suite à la signature du protocole de partenariat intervenu le 14 Avril 2001 entre la CCAIAN et le Projet d'Appui à la MECREF et à l'Entrepreneuriat Féminin (PRAMEF), permis à plusieurs femmes d'accéder à des crédits auprès de certaines structures de financement telle que la MECREF, Tanyo, Entreprendre au Niger (EAN) par exemple.

Dans le domaine de l'organisation des femmes, la Chambre de Commerce a participé de manière active à la création ou à la mise en place de plusieurs associations féminines telles que le Réseau des Femmes Opératrices Economiques du Niger (ROFEN), l'Association des Femmes Commerçantes du Niger (AFCEN), le Réseau des Femmes Chefs d'Entreprises (REFCEN), le Réseau Entrepreneuriat Féminin de l'Afrique de l'Ouest (REFAO).
D'une manière générale, les prestations fournies par la Cellule d'Appui à l'Entrepreneuriat Féminin touchent les aspects relatifs à la sensibilisation, à la formation en gestion et à l'appui conseil en direction des promotrices et des femmes entrepreneures, des femmes en quête d'idées d'entreprises ou d'activités génératrices de revenus.

Si les efforts ainsi déployés ont permis d'obtenir de nos partenaires intérieurs et extérieurs, des résultats appréciables à la satisfaction des femmes opératrices, les défis à relever sont importants pour consolider les acquis.

Face à ces défis, la Chambre de Commerce a besoin de la cohésion de toutes les femmes opératrices, de l'accompagnement des pouvoirs publics et de l'appui constant des partenaires au développement pour que cette Cellule soit transformée en centre d'appui à l'entrepreneuriat féminin de manière à ce que les actions menées aient beaucoup plus de visibilité.

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Rencontre du Secrétaire Général de la CCAIAN
avec le Cabinet Casais and Associates, inc

Le vendredi 02 mai 2008, le Secrétaire Général de la CCAIAN Monsieur Chaïbou Laouali a rencontré une équipe du " Casais and Associates, inc. ", un cabinet d'étude qui travaille avec l'USAID dans le cadre du MCC (Millenium Challenge Corporation).

L'objet de la rencontre était, de façon générale, d'échanger sur les difficultés du secteur privé et les solutions envisagées au plan national.

En prenant la parole, le Secrétaire Général, après avoir remercié l'équipe pour sa visite et l'intérêt qu'elle porte à l'amélioration de l'environnement des affaires, a fait un long exposé sur le processus de relance du secteur privé qui, a été marqué dans notre pays par l'organisation d'au moins trois Tables rondes depuis 1988.
Le dernier Forum tenu en 2002 a permis d'échanger sur la situation du secteur privé, de proposer des solutions idoines et de dégager les perspectives sous l'angle de la relance des investissements et de la croissance économique. Cela a conduit à la création par Décret n°2003-175/PRN/PM du 18 juillet 2003, du Conseil national des investisseurs privés (CNIP) qui est un cadre d'échange et de réflexion entre l'Etat et le Secteur privé en vue de déterminer et de recadrer les appuis et facilités que le Gouvernement pourrait accorder aux Entreprises et aux porteurs de projets en vue de la relance des investissements privés.
Le secrétaire Général a donné la composition de cet important organe, son mode de fonctionnement et les mesures prises dans le cadre de l'amélioration de l'environnement des affaires.
Il a enfin cité dans la même lancée, comme Instruments de facilitation, la création d'une Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP), l'existence à la CCAIAN, d'un Centre des formalités des Entreprises (CFE), d'un Centre de Promotion des Investissements (CPI) et l'ouverture prochaine d'un Centre de Gestion Agréé.
La mission s'est particulièrement intéressée au fonctionnement du CFE et à ce qui reste comme réformes à opérer.

A l'issue de l'entretien, un certain nombre de documents ont été mis à la disposition de l'équipe.

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Conférence Régionale sur le Pétrole,
les Mines et les NTICs

Suite au succès enregistré en 2006, la République du Niger accueillera au Palais des Congrès de Niamey, du 24 au 26 février 2009, la 2ème Edition de la Conférence et Exposition sur le Pétrole, les Mines et les Télécommunications (UEMOA - Min Tel).
Il s'agit d'une manifestation commerciale de grande envergure organisée par la Chambre de Commerce, d'Agriculture, d'Industrie et d'Artisanat du Niger et le Groupe ITE, Leader Mondial dans l'organisation des évènements sur les marchés émergents et parrainée par l'UEMOA, les Ministères Nigériens en charge du Commerce, des Télécommunications, des mines et de l'Energie, le Haut Commissariat aux Nouvelles Techno-logies de l'Information et de la Communication et l'Agence de Régularisation Multisectorielle.

L'évènement de 2006 a vu la participation de 375 délégués de 36 pays des 4 continents : Afrique, Asie, Europe et Amérique, 47 conférenciers et 5 ministres.

L'évaluation de cette manifestation démontre que 90% des participants ont positivement apprécié le programme et ont enregistré des contacts très fructueux au cours de la conférence et exposition.

UEMOA Min Tel comprend trois volets :

-une conférence,
-une Exposition,
-des rencontres organisées.

La Conférence vise à mettre à la disposition des participants des informations sur les opportunités d'investissements dans les huit (08) pays de la Zone UEMOA : bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

Elle mettra un accent particulier sur les potentialités économiques du Niger, les Nouvelles Technologies, le trans-fert des savoir-faire et l'amélioration de la contribution du secteur des services à l'économie nationale.

La Conférence traitera également de la Coopération Régionale, de la réglementation des marchés de Télécommunication et des récents développements dans les domaines pétrolier et minier.

L'exposition présentera les productions nationales à l'exportation et les contributions des participants interna-tionaux spécialisés dans les NTICs, le Pétrole et les Mines intéressés à prendre part à la dynamisation des économies de la Région.

Enfin, une série de rencontres seront organisées en marge de la Conférence et de l'Exposition pour permettre aux participants d'échanger des idées, de nouer des relations d'affaires et de partenariat et de s'entretenir avec les principaux décideurs de la Région Ouest Africaine : Acteurs Politiques et Economiques, Responsables des organisations de promotion de l'intégration, organes de Régulation des Marchés.

Le protocole d'accord pour l'organisation de cette manifestation a été signé le Vendredi 02 Mai 2008 entre la CCAIAN représentée par son Président, Mr IDDI ANGO IBRAHIM et ITE représenté par la Directrice du Département des Affaires Afrique, Mme Ana Jonic White.